La charte

LA CHARTE DE BIENVEILLANCE

Chers amis, j’espère que vous allez bien.

Si je prends la plume aujourd’hui c’est pour aborder un sujet qui me tient à cœur :  La bienveillance lorsque l’on laisse un commentaire (sur le blog, sur les réseaux sociaux).

En effet cette semaine j’ai vu passer quelques « coups de gueules » sur le sujet et je sais le découragement et l’envie de tout arrêté que cela provoque.

Si les commentaires sont absolument nécessaires à la vie d’un blog (ou d’un réseau social) sachez qu’ils peuvent aussi être destructeur et conduire à la fermeture d’un blog que dans le fond, vous appréciez beaucoup.

1 – Virtuel VS réel

Sachez que, lorsque vous laissez un commentaire virtuel, il est lu par quelqu’un de physique dans le monde réel. Dernière chaque blog, derrière chaque page facebook, chaque compte twitter, chaque Instagram se trouve un être humain avec des sentiments d’être humain. Comme tout être humain, il a des jours avec et des jours sans. Il a beau s’entrainer à ne rien prendre personnellement, certains jours c’est plus compliqué que d’autres.

Ça parait fou de devoir le préciser mais ça me paraît essentiel de comprendre cela avant d’aborder la suite.

Votre commentaire sera en effet lu par la communauté (qui pourra éventuellement vous répondre) mais il est surtout destiné à la personne qui tient le blog (la page FB, etc…).

 

2- L’effet « notes et commentaire »

Avez-vous remarqué que dans le monde dans lequel nous vivons, tout est soumis à appréciation, jugement et commentaire (et ce depuis l’enfance avec l’école) ?

Prenons pas exemple un site qui permet de réserver un hôtel en ligne. Celui-ci permet de laisser des évaluations et des notes sur la qualité des services des établissements. C’est pratique, ça permet au consommateur de savoir à exactement à quoi s’attendre et de réserver la meilleure prestation pour lui.

N’avez-vous jamais remarqué que nous sommes plus enclins à laisser un commentaire sur ces sites quand quelque chose s’est mal passé que quand tout s’est bien passé ? Cette remarque pourrait tout aussi bien s’appliquer aux blogs. Certaines personnes qui ne sont pas habituées à venir poster des commentaires régulièrement viennent tout d’un coup juste pour poster un commentaire incendiaire.

Seulement la seule différence avec les sites de réservation en ligne c’est que vous ne payez pas pour une prestation. Du coup vous n’êtes pas un client mécontent, et vous ne pouvez pas tellement vous comporter en tant que tel.

Quand vous arrivez sur un blog, vous êtes un invité. Vous arriver dans l’univers de quelqu’un qui met tout son cœur à créer du contenu et qui généralement le fait gratuitement (ou alors vraiment pour des clopinettes). Donc repensez un petit peu à votre comportement quand vous allez chez quelqu’un qui a eu la gentillesse de vous inviter chez lui. Vous n’allez pas lui dire de but en blanc que son repas est immangeable. Vous allez y mettre les formes. Dire que vous n’aimez pas, mais vraiment c’est parce que vous n’aimez pas les brocolis à la base et vous allez même vous excuser platement de ne pas aimer. Ben là c’est la même chose. Vous avez le droit de ne pas aimer et de l’exprimer, mais mettez-y un minimum les formes.

 

3- Faire un retour constructif ça s’apprend

J’ai participé à des formations de formateurs pour adultes et « Comment faire un retour à un apprenant » est un des grands objectifs à atteindre. Ce n’est pas inné, cela s’apprend.

Critiquer pour critiquer ne sert à rien d’autre qu’à générer de la souffrance et de la frustration chez tout le monde.

Je comprends tout à fait que le but de certains commentaires est d’améliorer la recette et d’apporter sa pierre à l’édifice et je trouve cela super.

Mais commencez donc par vous poser cette question : Est-ce que mon commentaire est constructif ?  Est-ce qu’il amène vraiment une amélioration ou est-ce que j’exprime juste ma frustration face au contenu qui ne m’a pas plu ?

Si vous vous trouvez dans le cas n° 1 alors voici quelques techniques à appliquer :

  • Utilisez-le « JE ». « JE trouve que le goût de l’oignon est trop fort. » ; « J’ai le sentiment que le goût de l’oignon est un peu trop présent, je réduirais la quantité. » ; « Je n’aime pas l’oignon alors cette recette ne m’a pas plu. » La technique du « JE » doit aussi être utilisé pour laisser un commentaire plus positif. Préférez toujours dire « Je trouve que c’est super bon ! » que « C’est super bon ! ». La différence est minime mais l’impact n’est pas le même.
  • Terminez par une note positive afin de ne pas décourager la personne en face : « Je n’ai pas aimé car le goût l’oignon était trop présent, néanmoins la texture était sympa. Je réessayerais avec moins d’oignon. »

 

4- Le « LOL » n’est pas un mot magique pour faire passer la pilule

N’avez-vous jamais remarqué que souvent, les personnes qui râlent finissent souvent leur phrase par « LOL ».

La formule est toujours la même : GROSSE VACHERIE + LOL !!!

Pour illustrer mon propos, voici un exemple de commentaire utilisant le « LOL » à mauvais escient :

« Tout le monde a détesté cette recette qui était parfaitement immangeable. Comme je n’aime pas gâcher, je l’ai refilé au chien qui l’a carrément vomi. LOL !!! »

Vous comprenez bien que ce type de commentaire non constructifs va réduire le cœur de la personne qui a publié la recette en miette et que le LOL ne fait pas passer ça pour un trait d’humour bien senti.

Du coup questionnez-vous. Si vous avez envie d’écrire « LOL » dans un commentaire, vérifiez que ce que vous dites avant est réellement drôle avant de le poster.

 

5- Les 3 tamis

Lorsque vous poster un commentaire (comme dans la vie en fait), utilisez la méthode des 3 tamis :

  • Le premier tamis est celui de la vérité. Est-ce que ce que tu as à dire est vrai ?
  • Le deuxième tamis est celui de la bonté. Est-ce que ce que tu as à dire est bon ?
  • Le troisième tamis est celui de l’utilité. Est-ce que ce que tu as à dire est utile ?

Si la réponse à ces 3 question est oui, alors laisse ton commentaire.

 

6- La modération

La modération ici servira à vérifier que les 3 tamis sont bien passé.