Pâtes aux câpres {Pasta ai capperi}

Il me semble l’avoir déjà dit mais je me suis rendu compte à quel point il n’était pas si facile de cuisiner de bonnes pâtes quand je suis devenu végane. En effet, je ne prenais jamais de pâtes au restaurant (trop nul comme plat à prendre au resto), mais s’est devenu LE PLAT que je commande si il y en a, des pâtes toutes simple comme « sauce tomate/basilic » ou arrabiata. Je me suis vite rendu compte qu’on pouvait aisément juger de la qualité d’un.e chef.fe en fonction du soin qu’il.elle mettait à préparer une simple assiette de pâte à la tomates. J’ai eu de bonne comme de très mauvaises surprises.

Bref toujours est-il que j’aime cuisiner les pâtes. Et, rappelez-vous l’année dernière lors de notre séjour à Milan, nous avions mangé de délicieuses pâtes aux câpres.

Depuis ce séjour les pâtes aux câpres sont devenues un de nos plats fétiches, un plats de fêtes qui ravive en nous ce petit morceau d’âme que nous avons laissé à Milan. Et oui, manger c’est aussi ça pour nous. Pas seulement se nourrir et nourrir nos corps. Ça nous fait voyager, ça ravive nos souvenirs, ça nourrit nos âmes…

Pour moi il n’y a rien de plus fort qu’un souvenir gustatif. Il est souvent associé à une grande joie (ou une grande peine). Je crois que le souvenir le plus fort pour moi sont la patates rôties de ma grand-mère. Je n’ai encore jamais réussi à les cuisiner comme elle les faisait, grillées à souhait à l’extérieur et moelleuses à l’intérieur, salées à la perfection. Je la vois encore devant sa poêle, surveillant les précieuses patates (elle avait connu la guerre, les patates pour elle, s’était très précieux), en prélevant une de temps en temps afin de vérifier la cuisson (et manquer de se brûler). Je vois encore son visage s’éclairer lorsqu’elle les servaient dans nos assiettes et qu’on se mettait toutes les deux à les dévorer… Vraiment, un des souvenirs les plus simples et les plus fort de ma vie.

Alors ces pâtes aux câpres pour nous c’est ça, le souvenir fort d’un moment tout simple, le partage d’un repas à deux, nos estomacs affamés sur fond de toile de cette ville de Milan.

Je crois que si j’aime tant l’Italie et la cuisine italienne, c’est qu’ils ont compris comment faire d’un plat simple toute une fête. Et je crois qu’il n’y a pas de talent plus précieux en cuisine que celui-la.

Ingrédients :

  • Pour les pâtes je choisi toujours des Orecchiette, 250 g sèches pour 2
  • Une boite de 400 g de concassé de tomates
  • 1 bel oignon
  • 1 à 2 gousse d’ail
  • 1 c à s de paprika
  • 30 g de petites câpres
  • Sel et poivre du moulin

Préparation :

Faites revenir l’oignon émincé dans une petite casserole (vous pouvez utiliser de l’huile d’olive si désirée). Une fois qu’ils sont transparents, ajoutez l’ail écrasé, le paprika et couvrez avec le concassé de tomates. Laissez mijoter à feu très doux jusqu’à ce que la sauce ait épaissi (environ 30 à 40 minutes selon l’intensité du feu). Ajoutez les câpres et laissez encore mijoter à feu très doux (je coupe juste ma plaque électrique qui reste chaude) une quinzaine de minutes.

Salez et poivrez à votre goût et servez avec les orecchiette.

Pâtes aux câpres

→ Mots-clés : Cuisine végétalienne,Cuisine végétarienne, Sans laitSans oeuf

→ Mots-clés : Cuisine végétalienne,Cuisine végétarienne,  Sans laitSans oeuf

 

3 thoughts on “Pâtes aux câpres {Pasta ai capperi}

  1. Comme toi, ce sont souvent les pâtes qui ont mes faveurs au restaurant, même si souvent le serveur me regarde bizarrement quand je demande si ce sont des pâtes aux œufs…
    J’ai justement des câpres en réserve dont je ne savais pas quoi faire, alors je vais tester incessamment sous peu cette recette qui me fait saliver 😉

Laisser un commentaire