Chers amis, j’espère que vous allez bien et que vous prenez soin de bien vous couvrir avec l’hiver qui approche gentiment. Aujourd’hui je ne vais pas vous parler cuisine mais vélo et pour être plus exacte : Apprendre à faire du vélo quand on est enfant.
Si vous vous demander si je suis tombée sur la tête, c’est que vous avez raté ces 2 articles d’il y a 2 ans déjà : apprendre à faire du vélo à 32 ans c’est possible ! et Méthode pour apprendre à faire du vélo à l’âge adulte {Testée et approuvée}
Je vous ferais d’ailleurs un épilogue sur mon propre apprentissage très bientôt.
Voilà vous l’aurez compris si ces articles sur le vélo me tiennent tant à cœur c’est parce qu’ils sont peut-être une manière de « réparer » et surtout depuis que j’ai appris à faire du vélo, je me dis que je peux tout faire, tout apprendre quelque soit mon âge.
Bref aujourd’hui je ne vais pas parler de mon apprentissage mais de celui de mon fils, qui s’est fait de manière très intuitive et naturelle.
Finalement la « méthode » est sensiblement la même que celle proposée à l’âge adulte mais avec des outils différents et toujours sans petites roulettes. Encore une fois, c’est juste un partage d’expérience qu’une méthode à suivre aveuglément, tous les enfants sont différents et il faut tenir compte des spécificité de chacun. Mais, si ça peut être utile à quelqu’un, alors je me dis que c’est toujours ça. 🙂
1- Le point de départ
Noël 2013, mon fils a eu 2 ans en novembre et sous le sapin il a trouvé une draisienne. Pour moi c’est vraiment l’outil INDISPENSABLE pour apprendre l’équilibre aux tout petits en toute confiance.
Nous avions opté pour ce modèle de chez Décathlon que nous avions trouvé très abordable niveau tarif, léger, très maniable et surtout équipé d’un frein. Il existe un modèle sans frein qui est moins cher. Mais personnellement je trouve ça bien de le prendre avec. Ça peut paraître anodin vu qu’en réalité l’enfant n’a pas besoin d’un frein pour arrêter la draisienne (il n’a qu’à poser les pieds au sol), mais en fait ça ne l’est pas tant que ça. Au début certes il ne s’en servira pas vraiment, mais plus il sera à l’aise et plus il va s’amuser à l’utiliser et mieux il va intégrer l’utilité et la gestion du frein pour la suite.
Ils font également des modèles évolutifs de draisiennes sur lesquelles il est possible de rajouter des pédales par la suite. Nous ne sommes pas passé par cette étape, mais je pense que c’est un chouette objet tout à fait dans l’esprit du « sans passer par les petites roulettes ».
Il existe des modèles plus écologiques en bois, aussi très sympa mais un poil plus lourds.
Au début mon fils refusait de s’asseoir sur la selle, il se contentait de tenir le guidon et de marcher. Comme il y avait aussi des draisiennes à la crèche où allait mon fils (celles en bois), il avait aussi la possibilité d’en faire là bas.
Finalement il a fait une longue distance en levant les pieds pour la première fois en mars 2014, CAD quand il avait 2 ans et demi. Si, si ils peuvent apprendre l’équilibre aussi petit. 🙂
2- L’entre-deux
Ensuite je reconnais qu’on a pas vraiment surveillé l’évolution. Je pense qu’on aurait pu avoir le modèle évolutif entre la petite draisienne et le premier vélo à pédales.
En gros on a laissé faire pendant 2 ans sans vraiment se préoccuper de l’évolution de tout ça et du passage au vélo à pédales.
On prenait la draisienne en balade et on regardait mon fils s’éclater, mais ça s’arrêtait là. On avait récupéré un vélo à pédale un peu plus grand qu’on avait mis à la cave, le temps qu’il soit suffisamment grand pour l’utiliser.
Durant l’été 2016, on s’était dit que ça serait peut-être le moment de s’y mettre. Mon fils faisait des cascades et filait comme l’éclair sur les pentes avec sa draisienne qui était (avec le recul depuis longtemps) bien trop petite pour lui. Il faut dire qu’à presque 5 ans il faisait déjà la taille d’un enfant de 6 ans.
Mais il n’y a pas eu le déclic. Il faut dire que nous même, n’étions pas confiant, nous avions l’impression que le vélo qu’on avait était encore bien trop grand pour qu’il puisse apprendre à en faire comme il faut. Et comme il voyait qu’on doutait, il doutait aussi.
3- Le passage au vélo à pédale
Un passage chez décathlon avec mon fils et le voilà parti au rayon vélo. Il avait repéré le fameux modèle évolutif et était en train de l’essayer. Je le regarde faire et je lui dit : « Mais tu sais mon bonhomme, j’ai l’impression qu’il est un peu petit pour toi ce vélo. » Et là le vendeur du rayon me regarde et me dis « Ça c’est clair, pour lui il faudrait plutôt ceux là. » et il me montre le rayon avec des grands vélos de 20 pouces. Je le regarde médusée « Quoi si grand !? Mais non c’est pas possible. Il n’a même pas 5 ans et c’est écrit 6-8 ans ! » C’est au tour du vendeur de me regarder médusé : « Ha ben il fait grand pour son âge, on peut le mesurer si vous voulez, mais si vous prenez plus petit, il n’a pas la place pour bien pédaler ».
Et là ça a fait tilt dans ma tête. Si il n’arrivait pas bien à faire les pédales, c’est parce que le vélo qu’on avait était déjà trop petit.
Bref, on prend la mesure (mon dieu quand est-ce qu’il a pris tous ces centimètres c’est dingue !!! ???) qui confirme la taille du vélo. Je suis abasourdie. On repart quand même avec le vélo à sa taille.
Une semaine plus tard mon fils faisait du vélo à pédale comme un grand. A partir du moment où il a été décidé (et qu’il nous a sentit en confiance) ça lui a pris (sans déconner) 5 minutes pour apprendre les pédales, vu qu’il avait déjà l’équilibre depuis très longtemps.
Il lui a fallu 2 semaines de plus pour apprendre à se lancer directement avec les pédales et plus avec les pieds comme sur la draisienne.
Presqu’un mois plus tard, il fait les descentes comme un chef, a appris à passer les vitesses (et a compris comment ça marche) et du coup arrive bien à faire les montées. Il faut encore parfois l’aider à se lancer quand la pente est très raide mais globalement il s’éclate.
Mon mari le prend avec lui à vélo quand il va faire son footing et il se fait de balade de 7 km à vélo tranquille. Bref, le vélo c’est son truc ! 🙂
4- Ce qu’on aurait pu amélioré
Etant donné qu’on est passé d’une draisienne de 10 pouces à un vélo à pédales de 20 pouces, je pense sincèrement qu’un entre-deux aurait était une bonne idée (oui je sais on a m**dé sur ce coup là). Mais bon c’est fait, c’est fait.
Un conseil que je pourrais donner c’est justement de se faire conseiller sur les tailles adaptées par des pros et oui les vendeurs du rayon vélo de chez Décathlon sont de très bon conseil et nous ont beaucoup aidés.
Ensuite je dirais qu’il faut laisser l’enfant expérimenter son nouvel « outil » à son rythme. Si au début ils refusent de s’asseoir sur la scelle et préfère marcher, il faut les laisser faire. C’est une manière d’appréhender le nouveau volume qu’il constitue avec l’engin. Et puis à un moment (même si c’est 6 mois plus tard), il se lancera et ça sera forcément le bon moment parce que ça sera celui qu’il aura choisi.
Il ne faut jamais douter que l’enfant va y arriver (même si il galère et qu’il chancelle sur son vélo). Sinon ça ne marche pas. Je pense que mon fils aurait pu facilement apprendre les pédales en juillet/août (voir même avant) plutôt qu’en septembre. Mais comme on pensait que le vélo qu’on avait était trop grand et qu’on doutait (même si on ne doutait pas de lui mais du vélo), ça n’a pas marché. Dans la même lignée c’est toujours plus utile de féliciter « C’est super, tu as essayé. Tu vas voir tu vas y arriver ! » plutôt que de râler « Non mais c’est pas comme ça que tu vas y arriver ! ».
Par contre sur les détails un peu techniques, comme se lancer avec les pédales ou les vitesses comment ça marche et à quoi ça sert, n’hésitez pas à intervenir et à prendre le temps d’expliquer et de vous servir de votre propre expérience.
En gros il faut accompagner sans brusquer.
L’avantage principal que je vois de commencer par la draisienne c’est que du coup l’enfant apprend tout seul. Je veux dire, vraiment tout seul. J’entend par là qu’on a jamais eu besoin de pousser mon fils, ni de tenir le vélo en courant à côté et donc on a jamais été obligé de le lâcher sans être sûr qu’il n’allait pas se casser la figure 2 mètres plus loin. C’est là tout l’avantage. Jamais poussé, jamais tombé (enfin si, il s’est pris 1 ou 2 gadins mais c’est surtout parce qu’il faisait le fou tout seul).
5- Aider à vaincre les peurs
Encore une fois je vais parler de notre propre expérience, parce que ça nous a vraiment aidé.
Alors je ne vais pas parler du cas de mon fils concernant le vélo, parce que c’est vraiment son truc. Il adore ça et il n’a pas peur du tout. Mais il peut arriver que les enfants aient peur de faire certaines activités. Et c’est OK. Ça ne veut pas dire qu’il faut forcer, ni abandonner ou que l’apprentissage doit se faire dans la douleur et les pleurs.
Mon fils par exemple, n’a jamais été très à l’aise dans l’eau. Bon disons qu’il aime ça, mais que comme il a toujours eu peur d’avoir de l’eau sur le visage (même pour les shampoings) c’était un peu compliqué.
Comme c’était important pour moi qu’il apprenne à nager (question de sécurité, pour amoindrir le risque de noyade) et qu’il avait envie, je l’ai inscrit à la piscine. Et ça a été compliqué. Très compliqué. Pleurs, angoisse, la catastrophe. Pas du tout ce que j’avais en tête en l’inscrivant. Les autres mamans avaient beau me dire que leur enfant étaient pire que ça et qu’un an plus tard ils nageaient comme des poissons, que la prof était super… ça me rendait malade de le voir comme ça. Bref au bout de la 2/3e séance la prof est venu me trouver et m’a conseillé un soin énergétique et m’a expliqué que les résultats étaient spectaculaires pour des peurs comme celle de mon fils. Comme j’étais prête à tout pour l’aider, je n’ai pas réfléchi et j’y suis allé. Une séance de rééquilibrage énergétique et le problème était réglé. Alors l’eau ne sera jamais l’élément de prédilection de mon fils, mais franchement le changement a été impressionnant. Plus de pleurs, plus de peur, il commence à mettre la tête sous l’eau et surtout le plus important pour moi : il s’amuse à la piscine.
Alors, pensez-y si vos enfant ont des peurs inexpliquées et incontrôlables, les thérapies énergétique peuvent les aider. Vous avez le choix parmi une longue liste : Reiki, kinésiologie, thérapie énergétiques (sur l’aura, les chakras…)…
Je vous donne l’info, vous en faites ce que vous voulez ! 😉
Voilà, j’espère que cet article sera utile à certains et je publierais bientôt un épilogue sur mon apprentissage du vélo à l’âge adulte. N’hésitez pas à partager vos expériences et vos conseils sous l’article. A bientôt.
Mon fils a aussi eu une draisienne aux alentours des 2 ans, chinée en vente échange. Il s’élançait et levait les pieds tant qu’il avait encore de l’élan ! Il à ensuite reçu un vélo une taille plus grande pour ces 3 ans (à roulettes mais il n’y arrivait pas, il était trop lourd ce vélo !). Mon mari à décidé de lui retirer les petites roues, (je n’y croyais pas, mais je l’ai laissé faire). A peine lancé il ne s’arrêtait plus ! Il a du apprendre en 3 minutes chrono XD On avait eu un tricycle un petit moment du coup le mouvement pédale était déjà un peu connu… Merci la draisienne 😉 C’est fou ce que les enfants apprennent vite.
Pour ma part j’ai du apprendre aux alentours des 6 ans mais je me souvient avoir bien eu de la peine ! 🙂
Merci pour ton témoignage. Mais vraiment avec la draisienne ça va tout seul le vélo. C’est vraiment ça, quelques minutes pour passer aux pédales. 😊